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Dans le plus simple appareil

Dans le cadre de cours d’histoire de l’art portant sur la représentation du corps humain, les étudiant.e.s de 2e année de l’École supérieure des Beaux-Arts de Montpellier ont abordé le nu féminin, l’anatomie, l’intime et le nu masculin. Ces cours magistraux ont été accompagnés de visites au musée de l’Anatomie, à la bibliothèque universitaire de Médecine, au musée Atger (qui possède un fonds important de dessins), à Montpellier Danse, et au musée Fabre.

 
Suite à l’étude du catalogue Masculin, Masculin - exposition qui a eu lieu au Musée d’Orsay en 2013 – j’ai constaté que le musée Fabre avait été prêteur d’un certain nombre d’œuvres, c’est ce qui m’a motivée à aller y travailler sur le nu masculin avec les étudiant.e.s. Pour préparer notre venue, ces dernier.e.s se sont constitué.e.s en petits groupes et ont dû choisir une œuvre parmi celles de la collection. Ils et elles ont alors réalisé un texte, le plus spontanément possible, lors d’une séance d’atelier d’écriture les contraignant notamment à utiliser des mots, des expressions et des phrases parmi des listes imposées. L’auditeur.trice attentif.ve peut retrouver, d’audioguide en audioguide, certains de ces termes habituellement peu usités ou de ces phrases aux ambiances particulières.


Cela a donné lieu à des écrits étonnants, parfois fantasques, qui prennent pour point de départ un tableau mais peuvent aussi s’en détacher assez librement ! Ces récits ont ensuite été mis en voix et, pour certains, en sons, lors d’une matinée au musée. Il ne s’agissait au départ que d’exercices permettant de délier la plume des étudiant.e.s, puis de les laisser imaginer un univers sonore. Nous sommes ravi.e.s que cela aboutisse à une nouvelle participation de l’école à la nocturne.
 

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